Il estime que la modération des contenus est trop restrictive et nuit à la liberté d'expression. Cette vision fait craindre un déferlement d'abus (désinformation, discours de haine) sur le réseau social.
De nombreuses marques ont déjà suspendu leurs dépenses publicitaires, dont Twitter dépend à 90% pour ses revenus.
L'entrepreneur aux idées libertaires a d'abord tenté de les amadouer, promettant notamment de ne prendre aucune décision sur le rétablissement de comptes bannis avant la création d'un "conseil de modération des contenus avec des points de vue très divers".
"Une large coalition de militants sociaux et politiques était d'accord pour ne pas essayer de tuer Twittter en asséchant nos recettes publicitaires à cette condition", a-t-il tweeté mardi.
Mais "ils ont rompu l'accord", a-t-il ajouté, en guise de justification sur le rétablissement des comptes de plusieurs personnalités évincées de la plateforme pour avoir enfreint ses règles.
Elon Musk est largement critiqué pour ses décisions à la tête de Twitter, des licenciements massifs au lancement chaotique de nouvelles fonctionnalités.
Il écarte les critiques plusieurs fois par jour sur son compte aux 118 millions d'abonnés à coup de memes (images parodiques), d'émoticônes, de provocations, d'attaques personnelles et de pirouettes.
"Avec le temps, à mesure que nous traçons notre chemin vers la vérité, Twitter va gagner la confiance des gens", a-t-il par exemple tweeté mercredi.