Ce lundi, deux mesures majeures à l’égard de la Russie entreront en vigueur : d’une part, l’embargo sur le pétrole russe et, d’autre part, le plafonnement du prix du baril de pétrole russe. Quels sont ses effets pour le consommateur belge ? Tour d’horizons.
Tout d’abord, un court rappel des mesures : l’embargo prévoit la fin de l’achat, de l’importation et du transfert de pétrole brut russe acheminé par voie maritime vers l’Union européenne, à quelques exceptions près (la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque). Dès février 2023, cette restriction sera appliquée aussi aux produits pétroliers raffinés. Le plafonnement du prix du pétrole russe à 60 dollars le baril, est, quant à lui, le fruit d’un accord finalisé ce vendredi entre les pays du G7 et l’Australie.
Concrètement, les acteurs belges du secteur estiment qu’il n’y aura pas de problème d’approvisionnement : "L’annonce de l’embargo date de plusieurs mois. Les raffineries belges ont eu assez de temps pour anticiper les éventuels problèmes d’approvisionnement. C’est d’autant plus vrai qu’en Belgique, on produit plus de diesel que ce qu’on en consomme. Et notre pays dispose d’un système de prix maximum lui permettant de ne pas avoir une répercussion directe sur les prix dans le très court terme", détaille Jean-Benoît Schrans, pour Energia, la fédération sectorielle en Belgique des entreprises qui proposent des solutions énergétiques pour la mobilité et le chauffage (anciennement Fédération Pétrolière Belge).