Les Belgian Cats préparent leur Euro de basket (qui aura lieu le mois prochain en France et en Espagne) dans leur fief de Courtrai. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que la Belgique semble bien faire partie des nations favorites de la compétition : la FIBA, la fédération internationale, a pour l’instant placé la Belgique en deuxième position de son honorifique et anecdotique 'Power Ranking' (la France occupe la première place) alors que le sélectionneur espagnol, Lucas Mondelo, a cité la Belgique parmi les quatre meilleurs noyaux des équipes de l’Euro avec l’Espagne, la France et la Serbie. De quoi faire de la Belgique un candidat au titre ?
"Nous ne pensons pas à ça, parce ce que nous sommes encore loin de l’Euro", a directement tempéré Emma Meesseman lors d’un point presse en ligne jeudi depuis Courtrai. "Nous ne sommes seulement au complet que depuis quelques jours. Alors, sur papier oui peut-être, mais il faut le montrer sur le terrain, et voir où on peut aller car on procède toujours pas à pas. Physiquement et mentalement, je me sens bien. On a besoin maintenant des matches de préparation. On verra déjà après ce week-end où on sera. Mais je vois bien déjà à l’entraînement que tout le monde a progressé. Les joueuses sont plus professionnelles. Si je prends l’exemple de Julie Allemand que je n’ai plus vu depuis la WNBA (Emma Meesseman avait été absente lors de la deuxième fenêtre de qualifications en novembre pour cet Euro et Julie Allemand lors de la 3e en février, ndlr), elle a encore progressé de trois niveaux depuis la WNBA. Mais d’autres joueuses aussi. Nous sommes un groupe jeune et fort."
Un groupe cohérent et où l’esprit d’équipe domine. Les joueuses ont encore pu le démontrer lors d’une activité de team building organisée cette semaine. "Nous aimons être ensemble" confirme Meesseman. "Ce qui sera important puisque nous allons passer trois mois ensemble, ce que nous n’avons encore jamais fait. Le fait d’avoir deux grands événements le même été n’est pas idéal, mais c’est comme ça. La motivation est énorme. D’abord l’Euro, puis on pensera aux JO ensuite".
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