L'épisode de sécheresse historique a asséché lavandes, sapins et châtaigniers : "Jamais les récoltes n'ont été aussi hétéroclites" avec des zones de production "plus que médiocres" et d'autres où les apiculteurs "ont réussi de belles miellées", souligne l'organisation dans un communiqué. Elle espérait remonter la pente après une année 2021 désastreuse, "la pire de l'apiculture française", quand la récolte était tombée entre 7.000 et 9.000 tonnes de miel.
Le changement climatique, dont les effets sont "ressenti(s) par les apiculteurs depuis une bonne quinzaine d'années", entraîne des floraisons de plus en plus précoces, qui s'achèvent en juillet alors qu'elle s'étalaient auparavant sur tout l'été. Leur qualité conditionne la saveur et la quantité de miel produit mais aussi la santé des abeilles.
Au-delà d'une certaine température, les fleurs n'arrivent plus à produire le nectar dont se nourrissent les abeilles.
Après un hiver pourtant relativement doux, les récoltes précoces de romarin ou encore de thym "ont été plus que médiocres" et celle de la lavande a été "très décevante", selon l'Unaf. Dans les Landes, les feux de forêt ont gravement endommagé la bourdaine et la bruyère, empêchant totalement les miellées.