737,61 euros par semaine pendant les quatre premières semaines au lieu de 514,64 euros, c'est le nouveau montant que reçoit une maman indépendante qui accouche à partir de ce 1er janvier 2022. Une augmentation qui se justifie par l'augmentation du coût de la vie, c'est ce qu'on appelle une indexation.
Un congé plus court
Si cette augmentation est une bonne nouvelle, être maman et indépendante n'a pas les mêmes conséquences que quand on est salariée. D'abord parce que ce qu'on appelle encore officiellement un "repos" de maternité est plus court que pour les autres mamans. Là où une maman salariée a droit à 15 semaines d'absence au travail, l'indépendante doit se contenter de neuf semaines rémunérées. Les trois premières sont obligatoires, dont une avant l'accouchement. Pour la suite, la maman indépendante peut décider de prendre ce congé ou non, de le prendre à temps plein ou à mi-temps.
Une différence de statut qui n'existe pas pour le ou la partenaire, le congé de naissance est le même pour tous. Que le papa ou la co-maman soit indépendant ou salarié, il ou elle a droit à 15 jours depuis 2021. Cela passera à 20 jours en 2023. Avec les week-ends, cela correspondra à un mois, soit trois fois moins qu'une maman salariée.
Des réalités différentes
Ces jours de congé ont le mérite d'exister et d'être rémunérés mais ils ne sont pas toujours pris. Car on ne se remplace pas toujours aussi facilement en tant qu'indépendant qu'en tant que salarié.
Côté indemnisations, on a repris les montants renseignés sur le site de l'Inami, l'Institut national d'assurance maladie-invalidité. Comme ces montants varient en fonction du salaire du parent, nous avons choisi les montants bruts maxima pour un parent qui travaille à temps-plein, comme c'est affiché dans les tableaux de l'Inami au 31 décembre 2021.