Qui dit fêtes de fin d’année dit invendus alimentaires. Comme chaque année, les grandes surfaces ont trop commandé et tout n’a pas été acheté : beaucoup de produits se retrouvent donc à la poubelle. Mais tous les invendus ne sont pas perdus… des associations récupèrent ce qui peut encore l’être, afin de les redistribuer aux plus démunis.
Dans les supermarchés, les rayons sont encore remplis des invendus du réveillon. Et ce n'est pas qu'une impression : en cette période de fête, il y aurait plus de produits en magasin.
Il nous est impossible de vérifier les chiffres, mais les chaînes de supermarché disent réévaluer chaque année la quantité de produits à vendre. Objectif : éviter les pertes.
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"On a des systèmes qui nous permettent de commander au plus juste en fonction des besoins du client", explique Thomas Giminne, directeur d’un hypermarché. "Donc vous allez voir un assortiment plus large, mais ce n’est pas pour autant que nous allons augmenter la quantité de produits à jeter."
"Le comportement du client peut changer d’une heure à l’autre, d’une semaine à l’autre. Et donc on prend toujours une marge d’erreur pour satisfaire nos clients", ajoute-t-il. Mais résultat, les invendus sont inévitables.
Où vont les pertes ?
Ce qui n’a été vendu peut être distribué à des banques alimentaires et associations. Mais cela exige un tri. Par exemple, les produits dont la date de péremption est dépassée ne peuvent pas être distribués.
Si ça s’arrêtait du jour au lendemain, je crois que beaucoup de personnes seraient dans le besoin
"Si ça s’arrêtait du jour au lendemain, je crois que beaucoup de personnes seraient dans le besoin", témoigne Yan Schreven, employé du Relais Social urbain Mons-Borinage SOREAL. (Solidarité Réseau Alimentaire).
En Belgique, la redistribution permet d’offrir des millions de repas chaque année. Ces invendus représentent parfois jusqu’à 30% de ce que les banques alimentaires redistribuent aux associations.