Les responsables de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref, congrégations catholiques) ont voté "à l’unanimité" la création d’une "Commission indépendante de reconnaissance et de réparation" pour les victimes de pédocriminalité, a affirmé vendredi à l’AFP sa présidente, Véronique Margron.
"Nous avons voté la création de la Commission indépendante de reconnaissance et de réparation", par un vote "unanime", a déclaré sœur Margron.
Il s’agit d’une structure distincte de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr) annoncée début novembre par les évêques de France.
Cette nouvelle instance créée par la Corref aura pour mission première de reconnaître la parole de la victime, de lui "donner foi".
"C’est un acte de réparation", a expliqué sœur Margron à l’issue d’une assemblée générale de cette organisation qui s’est tenue pendant quatre jours à Lourdes.
"A partir de là, selon le souhait de la victime, la commission fera médiation – soit elle-même, soit via d’autres médiateurs – avec l’institut religieux concerné", dont est issu l’agresseur de la victime, pour une éventuelle indemnisation financière.