Il avait demandé à plusieurs reprises aux autorités sanitaires des Marches, une région du centre du pays où il réside, l'autorisation de recourir au suicide assisté. Cette autorisation lui avait été refusée jusqu'à l'intervention de l'équipe d'avocats de l'Association Luca Coscioni.
Actuellement, la loi italienne punit l'aide au suicide d'une peine allant de 5 à 12 ans de prison.
Une exception depuis 2019
Cependant en 2019, la Cour constitutionnelle, plus haute instance juridique d'Italie, avait introduit une exception pour "les patients maintenus en vie par des traitements [...] et atteints d'une pathologie irréversible, source de souffrance physique et psychologique qu'ils estiment intolérable, tout en étant pleinement capables de prendre des décisions libres et conscientes".
Federico Carboni remplissait tous ces critères. "Je ne nie pas que ça me chagrine de dire adieu à la vie, je serais malhonnête et menteur si je disais le contraire, car la vie est fantastique et on en a une seule", ont été les dernières paroles de Federico Carboni, cité dans le communiqué.
Je suis conscient de mes conditions physiques et de mes perspectives, donc je suis complètement tranquille et serein concernant ce que je vais faire
"J'ai fait le maximum pour essayer de vivre le mieux possible (...) mais désormais je suis arrivé au bout de mes forces mentales et physiques (...) Je suis à la merci des événements, je dépends complètement des autres, je suis comme une barque à la dérive sur l'océan", a-t-il ajouté.
"Je suis conscient de mes conditions physiques et de mes perspectives, donc je suis complètement tranquille et serein concernant ce que je vais faire. Je suis finalement libre de voler où je veux", a conclu Federico Carboni.