En Ouganda, le Parlement a voté récemment une loi anti-homosexualité décrite comme l’une des plus répressives au monde. Cette législation doit encore être signée par le président Yoweri Museveni qui dirige le pays d’une main de fer depuis 1986.
La loi a été votée par le parlement le 21 mars, avec de nombreux amendements, et ni les législateurs ni les analystes ne savent ce que la législation prévoit exactement. Mais selon les défenseurs des droits LGBTQIA +, si la loi est ratifiée, toute personne se livrant à des actes homosexuels pourra être condamnée à la prison à vie. Et la peine de mort est prévue en cas de récidive.
Incluse dans la législation ougandaise, la peine capitale n’est plus appliquée depuis des années. Un bien maigre réconfort pour les membres de la communauté LGBTQIA + en Ouganda.
Du Kenya frontalier à l’Afrique du Sud en passant par l’Europe et l’Amérique du nord, de nombreux Ougandais ont déjà pris, bien avant le vote de la loi, le chemin de l’exil.