Le tourisme constitue l'un des piliers de l'économie de Dubaï, qui avait accueilli 16 millions de visiteurs en 2019 et tablait, avant la pandémie, sur 20 millions en 2020. Tout comme de nombreuses destinations qui misent principalement sur le tourisme et qui sont encore aujourd'hui en véritable souffrance.
Pauvre en pétrole mais économie la plus diversifiée du Golfe, Dubaï a rouvert ses portes aux touristes en juillet dernier, après une période de strict confinement au printemps.
Cette "stratégie de croissance", si elle réussit, aura des retombées positives sur l'organisation à l'automne prochain de l'Exposition Universelle que l'émirat, qui a dépensé 8,2 milliards de dollars (6,8 milliards d'euros) pour l'événement, a dû reporter en 2021 (1er octobre 2021-31 mars 2022).
Mais le pari est risqué car une deuxième vague de Covid-19 mettrait à mal cette stratégie. Pour réussir son pari, l'émirat doit rester ouvert et connecté mais surtout garder le contrôle du Covid-19.
En attendant, la compagnie aérienne de Dubaï, Emirates, la plus importante du Moyen-Orient, a repris une bonne partie de ses dessertes à travers le monde. L'aéroport de Dubaï a vu passer, selon les statistiques officielles, un demi million de voyageurs au cours de la première semaine de janvier.