Partout en Belgique, le gestionnaire de transport d'électricité Elia modernise son réseau. L'électricité représente actuellement 25% de nos besoins énergétiques. Avec les voitures électriques ou les pompes à chaleur pour remplacer le chauffage au mazout, on estime que ces besoins passeront à 40% en 2030, selon Elia. Il faut donc renforcer le réseau partout.
Une trentaine de projets sont prévus en province de Liège, dont celui de moderniser un réseau dense et vieillissant autour de Liège. Un réseau qui change aussi en besoin énergétique en fonction de la situation socio-économique.
L'activité socio-économique a augmenté dans le nord de Liège et nécessite un développement
Avant, c'était le sud de la Meuse qui avait surtout besoin d'électricité. Maintenant, c'est plus le nord. "Nous avons remarqué qu'il y a beaucoup d'activités sidérurgiques qui ont disparu dans le sud de la Meuse et, par ailleurs, dans le nord, l'activité socio-économique a augmenté et nécessite donc un développement de cette poche du nord" explique Catherine Wojcika, responsable infrastructures pour Elia.
Et elle poursuit: "Parmi ce qui demande beaucoup d'électricité, dans le nord, on peut citer l'extension de l'aéroport de Liège, la gare de fret et de TGV ainsi que la clinique du MontLégia. Donc, le fait de renforcer certaines zones sur le réseau liégeois va permettre aussi de pouvoir démonter certaines liaisons", comme celle des ateliers centraux à Seraing ou encore la liaison qui relie le poste électrique du Sart Tilman au poste de Ougrée.
Mais pour les habitants, il n'y a pas vraiment d'impact supplémentaire, comme le précise Catherine Wojcika: "Elia, dans son réaménagement du réseau liégeois, essaye de se reposer au maximum sur le réseau déjà existant. Le seul impact qu'on pourra peut-être avoir, c'est lors des démontages. Et à ces moments-là, les riverains seront avertis par un courrier toutes-boites pour leur signaler qu'une liaison aérienne disparait."