Dans cette recherche, les scientifiques ont utilisé des nanoparticules photosensibles. Ces matériaux thermoplastiques mesurant moins de 100 nanomètres contiennent un colorant pouvant générer à la fois un signal de fluorescence et une chaleur mortelle pour les lésions de l'endométriose sous une lumière proche infrarouge.
En clair, cette méthode consiste à injecter les nanoparticules dans le corps, qui deviennent fluorescentes lorsqu'elles détectent l'endroit où se situent les lésions créées par l'endométriose.
La chaleur générée par les particules, qui s'élève à environ 46 degrés Celsius lors de l'exposition à la lumière proche infrarouge, servira ensuite à détruire ces lésions.
"Le défi a été de trouver le bon type de nanoparticules : celles qui peuvent s'accumuler principalement dans les lésions endométriosiques sans effet toxique sur le corps, tout en préservant leurs propriétés d'imagerie et de chauffage", explique Olena Taratula.