Le coronavirus circule à nouveau beaucoup en ce moment en Belgique : si on fait la proportion par rapport à la population, notre pays est même le sixième au monde où l’on dénombre le plus de contaminations par habitants en ce moment.
Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement
Le coronavirus circule à nouveau beaucoup en ce moment en Belgique : si on fait la proportion par rapport à la population, notre pays est même le sixième au monde où l’on dénombre le plus de contaminations par habitants en ce moment.
Et cette circulation est même sans doute sous-estimée quand on observe ce qu’on appelle le taux de positivité, c’est-à-dire le nombre de tests qui s’avèrent positifs au Covid parmi l’ensemble de ceux qui ont été effectués. Ce taux est actuellement monté à 11,2%, un taux plus atteint depuis novembre 2020, ce qui veut dire qu’une personne testée sur 9 était positive la semaine dernière dans notre pays.
Or, plus ce taux est élevé, plus cela montre que les contaminations réelles sont sous-estimées. Si le nombre de tests était suffisamment élevé, le taux de tests positifs serait plus bas. Mais à un moment on se heurte à la capacité logistique des laboratoires, mais aussi des autres maillons, notamment celui du tracing, qui n’arrive plus à suivre lorsqu’il y a trop de cas positifs.
Les chiffres sont encore plus frappants quand on examine ces taux de positivité par tranche d’âge : ils varient en général entre 10 et 12%, mais pour les 0-9 ans, le taux atteint carrément 16,1%. Ce qui signifie que près d’un jeune de moins de 10 ans sur 6 est testé positif ! Comment expliquer cela, alors qu’on a souvent dit que les jeunes étaient moins atteints par le virus ?
Les avis sont partagés sur la solution à apporter à ce constat : la plupart des pédiatres mettent en garde contre des solutions qui éloigneraient les enfants de l’école (fermeture ou quarantaines plus généralisées), et ne voient pas d’un bon œil l’imposition du port du masque chez les plus jeunes (pourtant adoptée dans les départements les plus touchés en France).
A l’inverse, des parents inquiets réclament eux une application stricte des mesures de prévention : masques, gestes barrières, dépistage, mais aussi une ventilation surveillée par des détecteurs de CO2.
Une autre solution serait celle de la vaccination des 5-11 ans, mais là aussi les avis sont partagés, les uns mettant en avant le faible risque de forme grave parmi les enfants, les autres le rôle positif que cela aurait dans la circulation du virus, notamment envers les personnes pas ou mal protégées à cause d’une faible réponse immunitaire.
►►► Lire aussi : Vaccination contre le coronavirus des enfants et des ados : la balance bénéfices-risques est-elle négative ?
Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF
Pour entrer sur le territoire français en provenance de la Belgique, il vous faudra désormais montrer soit un schéma...
La ventilation est-elle le péché pas très mignon de cette 4e vague de Covid-19 ? Elle a mis longtemps à être...