Le commissaire européen Margaritis Schinas, dont les tweets passés au sujet du Qatar ont été scrutés avec attention ces derniers jours à la lumière des soupçons de corruption de la part de cet Etat, a fermement défendu mardi ses agissements. Le Grec a maintenu avoir constamment défendu, également dans ses interventions via Twitter, la position officielle de la Commission.
Lui-même était présent à l'ouverture de la Coupe du monde de football. "C'était le premier évènement sportif global post-pandémie, et l'Europe ne pouvait pas en être absente", a-t-il assuré en réponse à des questions de journalistes, en marge de la plénière du Parlement européen à Strasbourg. Il avait tweeté à cette occasion sur les "progrès considérables" engrangés par le Qatar dans les réformes du droit du travail, des réformes qui doivent, ajoutait-il, maintenir leurs effets au-delà de l'évènement.
La récente révélation dans la presse de l'existence d'une enquête judiciaire au sujet de faits présumés de corruption orchestrés par Doha et visant des (ex-)eurodéputés a tout d'un coup jeté le soupçon sur ces positions jugées fort conciliantes. Sans raison, selon le commissaire Schinas, qui rappelle avoir rencontré sur place des représentants de l'Organisation Internationale du Travail (OIT).