Entendre ceci ravit Bryan qui en sourit avec un petit espoir supplémentaire. "Ça fait plaisir d’entendre ça de la part du chef car l’an dernier, j’ai failli tout abandonner… Grâce à mes professeurs qui m’ont soutenu et à qui j’ai beaucoup parlé, je suis reparti plus motivé que jamais pour dans quelques années ouvrir mon propre restaurant. Mais avant, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre", confie Bryan.
Comme lui, en Fédération Wallonie-Bruxelles, on compte plus de 6000 élèves en CEFA. "C’est une voie de formation peu connue, mais c’est selon moi, la filière d’avenir. Ça permet à un jeune de s’inscrire tout de suite dans un parcours professionnel, de mettre tout de suite les mains dans le cambouis et en termes d’orientation c’est très efficace. Cet équilibre école entreprise, c’est un échange de richesses entre le monde professionnel et le monde de l’enseignement. Et ce cadre scolaire est, selon moi, essentiel pour nourrir nos élèves des autres savoirs hors compétences professionnelles. Et je rappelle que le CEFA certifie et donne accès à un CESS. Il faut casser cette image de l’alternance comme le résultat d’échecs scolaires", décrit Sophie Hennart, la directrice de l’Institut des Arts et Métiers – Ville de Bruxelles.