Ce débat autour de la nouvelle logique apportée par le tronc commun dans l’enseignement a été abordé ce lundi 14 novembre en Commission Éducation au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La ministre de l’Éducation, Caroline Désir (PS) a rappelé qu’un groupe de travail réfléchit actuellement aux questions liées à une nouvelle numérotation ou encore à de nouvelles écoles du tronc commun.
Tous les changements qui pourraient avoir lieu ne se feront pas d’un claquement de doigts, tant les implications et conséquences sont nombreuses, a rappelé la ministre de l’Education : "Travailler à un réel continuum pédagogique de la première année maternelle à la troisième année secondaire n’est pas qu’une question de volonté. Cela touche en effet à des dimensions à la fois juridiques, statutaires et infrastructurelles."
À ce stade, nous ne sommes qu’aux prémices d’une éventuelle réforme, précise-t-on au cabinet de la ministre de l’Education. Une note d’orientation (attendue pour mars 2023) doit être présentée aux différents acteurs de l’enseignement (Comité de concertation du Pacte pour un enseignement d’excellence, ndlr).
Aucune décision n’a donc été prise à ce stade. Et si ça trouve, le gouvernement n’en voudra pas. Par ailleurs, le tronc commun n’a pas encore été totalement déployé. Cette année, ce sont les 1re et 2e primaires qui l’on rejoint. A la rentrée prochaine (2023-2024) ce seront les 3e et 4e primaires. Et ainsi de suite jusqu’en 2028 pour les 3 secondaires.