Ce roman autobiographique n’est ni un règlement de compte ni un journal intime. " Mais le livre d’un homme de 57 ans qui a pris le temps d’analyser ses blessures, au sein d’une famille où l’amour a eu des difficultés à se frayer un chemin ", comme on peut le lire dans " Elle magazine ".
A la suite du décès de trois membres de sa famille : sa mère, Nathalie Delon, son parrain, George Beaume, et sa belle-mère, Mireille Darc, Anthony Delon, qui a perdu ses guides, avait besoin de mettre les choses à plat. Pris d’une angoisse, d’un sentiment de vide, Anthony avait besoin d’inscrire dans le marbre " ses souvenirs d’enfance. Il tient à préciser que son livre ne traite pas de la difficulté à s’appeler Delon.
Anthony explique que dans son livre, il traite d’un sujet universel, le sentiment d’abandon. Dans une ancienne interview pour France Inter, on entend Anthony Delon expliquer qu’au départ, il voulait faire du cinéma pour être proche de ses parents, deux acteurs, avec qui il ne partageait rien ou très peu. Il estimait que faire du cinéma leur permettrait d’avoir quelque chose en commun, quelque chose qui pourrait les rapprocher.