Dans une précédente déclaration, Greenpeace avait dénoncé ces projets d’exploitation pétrolière et gazière, mettant en garde contre les conséquences catastrophiques qu’ils pourraient avoir sur les communautés riveraines, sur la biodiversité et sur le climat car touchant notamment un complexe riche en tourbières. L’organisation mettait aussi en garde contre "la malédiction du pétrole" et son cortège de "violence et de pauvreté".
"Depuis, les militants ont reçu un déluge de menaces sur les réseaux sociaux, y compris des accusations de trahison […]" ainsi que des "menaces de mort", déplorent les signataires du communiqué. "Des appels téléphoniques anonymes menaçants ont également été enregistrés", ajoutent-ils.
Nous ne laisserons personne nous priver de la nature, de l’air pur et de l’eau, ou d’un climat stable
En 2021, "227 défenseurs de la terre et de l’environnement ont été assassinés en un an seulement, le pire chiffre jamais enregistré", poursuit le texte. "La résolution doit être prise par les autorités congolaises pour garantir la liberté d’expression et que pas un seul de ceux qui se lèvent pour l’environnement ne tombe", exhorte-t-il.
"Nous ne laisserons personne nous priver de la nature, de l’air pur et de l’eau, ou d’un climat stable", assurent les militants.