Les peuples autochtones ont officiellement demandé au congrès mondial de la nature de se prononcer sur leur principale revendication, la protection de 80% de l’Amazonie d’ici 2025, ont indiqué dimanche leurs représentants. Une motion a été déposée en procédure d’urgence au congrès de l’Union internationale de conservation de la nature, qui se tient à Marseille, a indiqué à l’AFP un de leurs représentants sur place, Jose Gregorio Diaz Mirabal.
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La motion réclame un "plan d’action global" pour mettre fin à la déforestation et à l’extraction minière, dans cette forêt vitale pour l’équilibre biologique de la Terre par son action de stockage du CO2 notamment. "Chaque année, l’Amazonie perd plus de 10.000 km2. C’est ça l’urgence, pas seulement pour nous mais pour le monde entier", a déclaré Jose Gregorio Diaz Mirabal, de la Coordination des organisations indigènes du bassin amazonien.