Le dossier de la réforme des pensions n’est pas terminé. On parle encore de quelques semaines, mais il paraît certain que cette pension ne touchera pas que le premier pilier, mais également le deuxième et le troisième pilier. Mais on n’en est pas encore là, cela fait partie des pistes évoquées, mais rien n’est encore décidé à l’heure d’écrire ces lignes.
Petit rappel : le premier pilier est la pension légale, le deuxième pilier fait référence à cette pension complémentaire que constitue pour vous votre employeur, et il y a le troisième pilier, qui est cette possibilité individuelle de mettre de l’argent de côté, et en même temps d’en retirer un avantage fiscal.
Aujourd’hui, on estime qu’il y a un tiers des personnes actives qui ont contracté cette épargne-pension. Une formule qui serait intéressante pour nos vieux jours, du moins selon Corentin Minne, cofondateur de Pareto, une société de planification financière.
"C’est très important, surtout pour les personnes dont l’employeur ne fait pas l’effort de constituer un deuxième pilier, et c’est important aussi pour certains indépendants qui ne le font pas non plus. Donc, c’est vrai que ça vient à point pour beaucoup de personnes."
Cet expert précise aussi que : "l’épargne-pension, c’est beaucoup et pas beaucoup à la fois."
Rappelons que l’on parle de 990 € par an, "donc sur une carrière complète, si on fait simplement l’addition de ces primes-là, on arrivera à un petit 40.000 €. Et si on tient compte d’un rendement de 4%, par exemple, c’est vrai que c’est un capital qui peut facilement doubler, voire tripler. Il y a donc un effet de capitalisation qui est quand même important."