Epuisé au travail ? Une micro-pause s'impose !

Un nouveau rapport publié par des chercheurs de l'université d’État de Caroline du Nord révèle que les micro-pauses, d'environ 5 minutes par exemple, permettraient de retrouver l'énergie nécessaire pour s'impliquer dans son travail et se révéler plus productif que jamais.

Ce nouveau rapport se base sur deux études qui se sont penchées sur les micro-coupures au cours d'une journée de travail. Il s'agissait de mieux comprendre la façon dont les employés améliorent ou maintiennent leur niveau d'énergie pour tenir leur productivité et ce, même lorsqu'ils sont épuisés dès le réveil.

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La première étude a porté sur 98 travailleurs aux États-Unis, qui ont rempli deux questionnaires par jour pendant dix journées consécutives, tandis que la seconde s'est intéressée à 222 travailleurs en Corée du Sud qui ont répondu à trois sondages par jour pendant cinq jours ouvrables.

Le verdict est plutôt encourageant pour les travailleurs. Les scientifiques expliquent que les personnes fatiguées dès leur arrivée au travail avaient plus tendance à prendre des micro-pauses. Cela s'est révélé positif puisque cela les a aidées à maintenir leur niveau d'énergie au cours de la journée et à répondre aux exigences professionnelles auxquelles ils ont été confrontés.

"Une micro-pause est, par définition, courte. Mais une pause de cinq minutes peut être en or si vous la prenez au bon moment. Notre étude montre qu'il est dans l'intérêt d'une entreprise de donner aux employés de l'autonomie en termes de micro-coupures quand elles sont nécessaires", explique Sophia Cho de l'université d'Etat de Caroline du Nord.

"Cela les aide à gérer efficacement leur énergie et à s'engager dans leur travail tout au long de la journée."

Cela peut prendre différentes formes : boire un café avec un collègue,  discuter, s'étirer ou même faire des mots croisés. 

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Notons que les études montrent également que les gens ont plus tendance à se permettre ces micro-coupures lorsqu'ils sentent que leur employeur se soucie de leur santé et de leur bien-être. Une initiative que les chercheurs qualifient de "gagnant-gagnant" puisqu'elle bénéficie autant à l'un qu'à l'autre.