Des centaines de femmes ont protesté samedi pour dénoncer les féminicides en Équateur. Selon une ONG, 206 femmes ont été victimes de féminicide dans ce pays d'Amérique du Sud depuis le début de l'année, dont une avocate tuée dans une école de police à Quito.
Les manifestantes ont brandi des pancartes portant des slogans tels que "Regardez-moi bien parce que je pourrais être la prochaine" victime. Et scandant "nous voulons vivre", des protestataires ont défilé dans les rues de la capitale, ainsi que dans d'autres villes équatoriennes sous le slogan "unis contre l'État féminicide".
Le pays a été secoué par le meurtre de l'avocate Maria Belen Bernal, 34 ans, par son mari, le lieutenant German Caceres. Elle a disparu le 11 septembre après être entrée dans l'École supérieure de police (ESP), un établissement de formation d'officiers situé à la périphérie de la capitale, pour rendre visite son mari, le principal suspect du meurtre, qui est en cavale. Son corps a été retrouvé quatre jours plus tard sur une colline près de l'ESP.