On appelle ça les " réaffectations ". Donner aux lieux de culte une seconde vie. Le nombre de dossiers entrant au diocèse de Tournai est en légère hausse. Les églises concernées par ces projets de rénovation sont souvent de la même époque. A quoi serviront-elles bientôt ? Combien ça coûte ? Gros plan sur quelques initiatives en cours.
C’est une chapelle construite en 1925, dans le quartier des Bruyères à Casteau. La chapelle Saint-Antoine n’est plus accessible depuis des années aux Paroissiens. Elle a fait l’objet d’une vente, et son destin est désormais connu. Si les riverains sont d’accord, et la commune aussi, elle devrait abriter des salles de massage, des jacuzzis, une piscine. L’enquête publique vient de se terminer. " Faire d’un ancien lieu de culte un lieu de bien-être, du corps et de l’esprit, c’est un beau projet ", estime Loris Resinelli. Au sein du Diocèse de Tournai, il fait office de " Monsieur Fabrique d’Eglises ". Il s’occupe de la SAGEP, le Service d’Accompagnement à la Gestion des Paroisses. Il a une vue d’ensemble des différents dossiers introduits pour désacraliser (Ndlr : l’Eglise ôte à un bâtiment son caractère sacré) et désaffecter des édifices religieux (Ndlr : la procédure civile, au niveau de la région wallonne cette fois).