La question a été posée aux États-Unis. Plusieurs projets ont en effet été déposés devant la Chambre afin de légiférer sur le monopole de la marque à la pomme.
La fin d’un avantage
Selon le démocrate David Cicilline, la firme de Cupertino, ainsi que d’autres grands groupes, bénéficie d’un avantage considérable par rapport à la concurrence. En installant ses propres applications sur chaque iPhone, iPad ou Mac, Apple force en quelque sorte l’utilisation de ces applications par défaut.
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S’il est évidemment possible de changer de client mail, de calendrier ou encore d’application de navigation, la majorité des utilisateurs ne fouillent pas l’App Store à la recherche du remplaçant idéal. L’idée du démocrate est donc " d’interdire aux plates-formes technologiques de donner un avantage à leurs propres produits par rapport à ceux des concurrents. " Notons qu’Amazon est également cité, notamment à cause de son abonnement Prime.
Proposer des alternatives
Toujours selon le démocrate de Rhode Island, " il serait tout aussi facile de télécharger cinq autres applications que celles d'Apple afin qu'elles n'utilisent pas leur domination sur le marché pour favoriser leurs propres produits et services. "
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Mais si des applications " basiques " comme Mail, Calendrier, Safari, Musique, Plans ou Podcasts peuvent être remplacées, qu’en est-il de Messages (et plus particulièrement iMessages), FaceTime, Santé ou Maison ? Des applications propriétaires qui ne sont pas disponibles sur d’autres plates-formes et qui font la force de l’écosystème d’Apple ?
C’est là tout le problème. Le congrès devra donc répondre à cette épineuse question dans les semaines à venir. Le système Apple est donc remis en cause à la fois aux États-Unis, et en Europe.