Il est temps de repenser notre système alimentaire afin qu'il soit moins impactant pour la planète. Selon les estimations du Giec, celui-ci aurait généré en 2022 40% des gaz à effet de serre. Et si la solution se trouvait dans la valorisation de déchets que nous pourrions tout à fait manger ? Prenez la farine. En intégrant les tiges, on peut réduire le bilan carbone de la culture du blé.
La plus répandue au monde, la culture du blé, est aussi la plus ancienne. Ce n'est pas pour rien que les Romains vénéraient la déesse des moissons, Cérès, qui est à l'origine du mot "céréale". Si antique soit-elle, cette céréale a toujours été utilisée de la même façon : c'est son grain qui intéresse. Il renferme en effet un albumen farineux abondant. Tout le processus de transformation jusqu'à l'obtention de la farine se concentre sur cet unique élément. Pourtant, un épi de blé se compose d'autres parties comme la tige, que l'on a longtemps vue uniquement comme un élément servant à faire de la paille.