"Ce n’est pas la fin, mais c’est en tout cas une série de démarches qui vise à économiser, à mieux gérer le territoire", précise d’emblée Willy Borsus au micro de Danielle Welter sur La Première. Alors que 11 km² de terrain non construit sont consommés chaque année, l’objectif du gouvernement est de réduire cette quantité d’ici 2030 pour arriver à 6 km².
Pour ce faire, la Wallonie compte encourager "l’urbanisation dans les centralités, qu’elles soient d’ailleurs rurales, semi-rurales ou urbaines, de manière à pouvoir petit à petit moins grignoter l’espace et notamment l’espace en ruban, à l’extérieur dans certain nombre de localités, le long de voiries que l’on a trop souvent connu dans le passé", indique le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire.
Comme l’indiquait Le Soir, l’urbanisation a gagné 562 km², soit plus de trois fois la superficie de la ville de Namur. "À terme, ce n’est pas tenable. On se rend compte que l’exercice a des limites. Le but n’est pas que la Wallonie devienne urbanisée, à l’instar de ce qu’on rencontre dans d’autres pays. […] Il faut par ailleurs tenir compte du fait que bien sûr l’espace non bâti, c’est de l’espace qui absorbe notamment l’eau", expose le libéral. Un équilibre au cœur d’orientations du futur code de développement territorial et schéma de développement territorial wallon, assure-t-il, qui plaideront pour davantage d’urbanisation dans les centres. "Le but est de pouvoir avoir accès à des espaces verts, à un certain nombre de services, aussi à des transports en commun."