Si à Marche-en-Famenne, établissement récent, le rapport indique que chaque cellule dispose d’une douche, d’un lavabo et d’une toilette, la vétusté de tout ou partie des installations sanitaires est pointée par plusieurs commissions de surveillance : douches détériorées (Forest, Malines, Nivelles), calcification des tuyaux et de taches de rouille (Ittre), installations vétustes des chaudières (Jamioulx) alimentation électrique défaillante (Nivelles).
Dans certaines prisons, plusieurs commissions pointent le manque global d’hygiène des installations sanitaires (par exemple à Huy, Audenarde, Saint-Hubert).
D’autres décrivent des plaintes plus spécifiques concernant les nuisances olfactives (par exemple Anvers, Forest, Huy), les moisissures (par exemple à Dinant, Gand, Ypres, Malines) et la présence de nuisibles (par exemple à Anvers).
Dans ses recommandations adressées à l’administration pénitentiaire, au ministre de la Justice et à la Régie des bâtiments, il est question du respect de l’arrêté royal du 3 février 2019 qui prévoit en matière d’hygiène et de santé pour chaque prison, un plan d’entretien.
Visiblement, les pouvoirs publics semblent avoir des problèmes avec les normes qu’ils ont édictées. Un mauvais signal adressé à des détenus invités désormais à respecter la loi.