La défaite de Kari Lake représente une mauvaise nouvelle pour le magnat de l’immobilier, à qui la saison électorale n’a pas apporté la gloire qu’il espérait. Donald Trump s’était personnellement impliqué dans ces votes, adoubant des candidats qui lui jurent une loyauté absolue.
Mais le parti républicain, qui voulait voir une vague conservatrice déferler sur le Congrès américain, n’a pas fait aussi bien qu’il le pensait. Les démocrates ont déjoué les prédictions des sondages en réussissant à conserver leur contrôle du Sénat. Et à la Chambre des représentants, si la droite semble en voie de s’emparer de la majorité, elle pourrait être courte.
Surtout, nombre des poulains du milliardaire ont déçu, fragilisant sa position. D’autant qu’il doit faire face à la concurrence de Ron DeSantis, gouverneur de Floride réélu de façon triomphale, à qui l’on prête des ambitions présidentielles. Donald Trump, qui a promis une "très grande annonce" pour mardi, devrait, selon toute vraisemblance, officialiser sa candidature à l’élection présidentielle de 2024.