Vous avez des boutons à l’idée de penser à la course aux cadeaux, au menu du réveillon de Noël ou l’idée de vous retrouver à côté de l’oncle Jacques au repas de famille vous donne des frissons ? Vous êtes natalophobe. C’est une phobie prise très au sérieux par les psys : la peur irrationnelle d’affronter les fêtes de Noël et de tout ce qui va avec.
Comment on peut en arriver à détester Noel à ce point-là ?
D’abord, la période des fêtes tombe au plein hiver, au moment où le soleil ne se pointe que pour quelques heures par jour. Ce manque de lumière nous rend de mauvaise humeur. Après, les fêtes, c’est aussi la fin d’un cycle social : c’est la fin de l’année, on fait le bilan. Finalement, quand on s’implique dans l’engrenage des réveillons, on est confronté à une série de petites choses qui peuvent nous rendre triste et angoissé. Cela peut être un moment où le deuil d’un être cher est ravivé, puisqu’il n’est plus là. Autre problème, bien différent, pour les personnes qui fêtent ça en famille, cela peut tourner en règlement de compte et toutes les petites tensions peuvent vite s’enflammer et dans le meilleur des cas, vous avez droit au traditionnel interrogatoire sur vos choix de vie : votre métier, vos amours, vos ambitions, etc.
Noël s’accompagne aussi bien souvent d’une sensation d’obligation : on se sent obligé de faire le plus beau cadeau, de gâter sa famille alors qu’on n’a pas forcément assez de sous
Solution
Si vous souffrez de natalophobie, pas de panique, il y a des petits trucs et astuces dégagés par les psys pour vous aider à mieux vivre cette période de fêtes. Tout d’abord relâcher la pression. Il faut désacraliser Noël, revoir ses attentes à la baisse et ne pas s’attendre à une soirée idéale : tant pis si ça se passe mal. Autre ingrédient : mettre les rancœurs de côté et garder un esprit ouvert et tolérant, et il n’y a pas de secret pour vous aider à garder ce cap : éviter le verre de trop. Ensuite, en ce qui concerne les cadeaux, ne vous sentez obligé de rien, pas besoin de cadeau princier. Finalement, si vous ne vous sentez pas capable du tout de survivre à cette période, au pire n’y allez pas. Il n’y a aucune honte à cela.
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