En Belgique, les hommes deviennent papa de plus en plus tard ; 34 ans en moyenne. Mais certains attendent encore plus longtemps et découvrent les joies de la paternité après 50 ans. Ce qui n’est pas sans conséquences pour eux et pour l’enfant… On en parle avec Nicolas Evrard, journaliste pour "Plus Magazine" et chroniqueur dans "La Grande Forme."
Aujourd’hui, on va parler d’une grande injustice biologique. Là où les femmes voient leur fertilité baisser très fortement à partir de 37 ans et disparaître à la ménopause, les hommes, eux, ont la capacité d’avoir des enfants jusqu’à un âge bien plus avancé. Et parfois, c’est bien après 50 ans. Alors, on avait l’habitude de voir ça chez les people : Julien clerc, Daniel Craig, etc. qui sont devenus papa sur le tard. Mais cette paternité tardive devient aussi plus courante dans la population générale. Selon les derniers chiffres de Statbel - l’Office belge des statistiques - il apparaît que dans notre pays, en 2019, 2356 nouveaux papas avaient plus de 50 ans.
C’est vrai que ça ne représente que 2,1% de toutes les naissances de l’année. Mais si on va voir dans les années précédentes, on remarque tout de même une solide progression. Par exemple, en comparaison, en 1994, ces paternités tardives ne représentaient que 0,7% du total. C’est-à-dire que si vous faites le calcul, en 25 ans, on a proportionnellement 3 fois plus de paternités tardives, explique Nicolas Evrard, journaliste pour "Plus Magazine".