La ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR) a réfuté mardi devant le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles l'idée selon laquelle le futur concours d'entrée aux études de médecine serait plus sélectif que l'examen d'entrée qu'il doit remplacer dès l'année prochaine.
En tenant compte d'un taux de déperdition de 10% (c'est-à-dire le nombre d'étudiants qui abandonneront leurs études ou qui connaîtront un retard dans leur parcours, ndlr), la ministre Glatigny estime que la première édition du concours d'entrée prévue à l'été 2023 devrait laisser entrer 908 étudiants au total (790 médecins et 118 dentistes), soit plus que les 869 lauréats qui ont réussi l'examen d'entrée cette année.
"Contrairement à ce que d'aucuns affirment, le concours d'entrée ne constituera donc pas un filtre plus sévère que l'examen", a souligné la ministre en réponse à plusieurs questions de députées en commission du Parlement mardi.