Euro 2020 : l’heure de Chiesa a-t-elle sonné ?

Fils d’Enrico, Federico fait partie de ces joueurs à devoir porter le poids d’un nom de famille connu dans le football transalpin, à l’image de Paolo Maldini, fils de Cesare. Enrico Chiesa, le paternel, a défendu le maillot de la Squadra entre 1996 et 2001, inscrivant même un but lors de l’Euro 1996 en Angleterre. Son fils permet donc à la famille de voir un Chiesa buteur lors d’un Euro, vingt-cinq ans plus tard. C'est d'ailleurs la première fois dans l'Histoire de la compétition qu'un père et son fils font trembler les filets.

Enrico, qui a également joué des bouts de rencontre lors du Mondial français en 1998, a disputé toute sa carrière en Italie. S’il a défendu les couleurs de douze clubs, ses passages les plus marquants ont lieu du côté de Sienne, de Parme et de la Fiorentina. C’est d’ailleurs la Viola qui formera son fils avant de lui offrir son premier contrat professionnel.

Formé à la Fiorentina et en équipe première depuis 2016, l’ailier a été prêté à la Juventus la saison passée pour un premier défi en dehors de Florence. Chiesa n’a pas ressenti la pression et a réalisé une très bonne saison pour sa première dans un club du top. Souvent titulaire malgré une saison en dents de scie de la Vieille Dame, il a inscrit 14 buts pour 10 passes décisives. Des statistiques plus qu’honorables !

S’il vaut 60 millions selon Transfermarkt, de nombreuses grosses écuries, dont la Juventus, pourraient être intéressées. Surtout s’il continue à afficher ce niveau durant cet Euro, qui peut servir de vitrine pour un éventuel transfert. Roberto Mancini aura en tout cas la lourde responsabilité de le laisser une nouvelle fois sur le banc malgré d’excellentes prestations, ou de lui offrir sa chance dans le but d’atteindre le dernier carré de l’Euro. Domenico Berardi ou Federico Chiesa ? Mancini devra choisir entre l’ailier de Sassuolo ou celui de la Juve pour défier les Diables ce vendredi soir à Munich. Et choisir, c’est renoncer…