Soutenir et accompagner les enseignants : c’est ce qui fonde le projet d’évaluation défendu par la ministre de l’Education en Fédération Wallonie-Bruxelles Caroline Désir, interrogée sur La Première : "Toutes études internationales montrent que les enseignants ont un sentiment de solitude dans leur métier. Et très souvent ils quittent le métier dans les premières années où ils l’exercent. La pénurie s’aggrave, et on doit trouver des manières d’attirer dans le métier et de maintenir les enseignants qui y sont". Ce projet, qui ouvre dans ce que la ministre appelle un "volet 2" la possibilité de licencier les enseignants, à l’issue d’une procédure et d’un programme de formations, est source de tensions entre le gouvernement et les syndicats.
Ce "volet 2" du projet n’arrive que si l’enseignant refuse tout ce qui lui a été proposé (plan de développement de compétences, formations) pour s’améliorer. "Le premier volet consiste simplement en un entretien qui aura lieu normalement une fois par an, où on va formaliser un moment de dialogue entre la direction et son enseignant. C’est aussi un moment où un jeune enseignant pourra exposer une série de difficultés traversées dans son métier. Aujourd’hui un tel moment n’existe pas de manière systématique".