Environ 1500 personnes se sont réunies ce dimanche pour dénoncer l’obligation de l’animation sur l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (Evras) pour les élèves de sixième primaire et de quatrième secondaire des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Parmi les associations présentes dans le cortège figuraient notamment "Bons sens Belgique" dont le credo est de s’opposer à l’Evras par de la désinformation.
Une désinformation qui, selon l’une des organisatrices de la manifestation, n’est pourtant "pas [du] côté" des anti-Evras : "On nous dit complotistes, non civilisés, brutales", on cherche "à nous imputer les incendies dans les écoles", a-t-elle déclaré à la tribune ce dimanche.
Discours identique sur les réseaux sociaux. Quelques heures avant le début de la manifestation, un internaute du réseau social "X" insistait sur la nécessité d’éviter les amalgames : "Généraliser n’est pas constructif. La majorité des parents inquiets se préoccupent du guide lui-même, pas des fake news".
Loin d’être tous adeptes de théories du complot, les opposants à l’Evras se disent d’abord inquiets du bien-être de leur enfant.