Les investigations se poursuivaient mardi en France pour retracer la dérive violente de l'ancien militaire de 29 ans, blessé par un tir de riposte après sa traque en Dordogne, et qui ne peut toujours pas être entendu, compte tenu de son état de santé, a indiqué mardi le parquet de Périgueux.
"La procédure judiciaire" qui supposerait son placement en garde à vue et une éventuelle mise en examen "reste à cette heure suspendue à l'évolution de son état de santé, encore incertain", a déclaré à l'AFP la procureure de la République de Périgueux, Solène Belaouar.
Le suspect, grièvement blessé à la gorge lundi par un tir de riposte du GIGN, qui n'a pas touché la carotide, "n'est pas audible dans l'immédiat", a ajouté la magistrate, confirmant une source proche de l'enquête.
Selon cette source, l'homme, évacué lundi au CHU de Bordeaux, a été "replongé dans le coma lundi soir".