Suite de l’entretien exclusif accordé par Eden Hazard à Vincent Langendries. Nouveau sujet abordé, celui des Diables Rouges et de la Coupe du monde difficile au Qatar. Un Mondial, qu’Eden Hazard a entamé dans la peau d’un titulaire, malgré son temps de jeu famélique au Real Madrid.
On a beau s’appeler Eden Hazard, débarquer en équipe nationale alors qu’on vient d’enchaîner 0 minute avec son club lors du dernier mois, ce n’est pas évident. Comment expliquer aux jeunes, qui poussent derrière, que le capitaine garde la préséance dans la hiérarchie alors qu’il vit la période sportive la plus difficile de sa carrière ?
Certains observateurs, pas forcément tendres profitent de l’occasion pour cracher leur venin sur le Brainois, estimant qu’il a fait son temps chez les Diables et qu’il est temps de laisser la place aux jeunes. De quoi le blesser ? "Pas du tout. On évoquait le nom de Leandro Trossard pour me remplacer, il faisait une bonne saison. Même moi je me suis demandé pourquoi je devais jouer alors que lui devait aller sur le banc. C’est normal que les gens pensent ça. Surtout après le match contre l’Egypte, où on ne fait pas un bon match, où je ne fais pas un bon match."
Eden se lance ensuite dans une comparaison : "Cristiano Ronaldo n’a pas joué les derniers matches du Mondial avec le Portugal, et pourtant c’est Cristiano avec le Portugal, c’est encore plus qu’Eden avec la Belgique. C’est le foot, il y a des jeunes qui poussent, qui veulent prendre la place. Quand j’ai commencé à 16 ans à Lille, j’ai pris la place de Michel Bastos ou d’un autre. Des joueurs qui étaient là, en place. C’est normal, c’est le foot."
C’est le foot. Sans doute un peu aussi ce qui a poussé Eden Hazard à finalement prendre sa retraite internationale.
Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Eden Hazard ce lundi. De nombreux passages seront diffusés dans la Tribune de Benjamin Deceuninck.