Diables Rouges

EXCLUSIF – Eden Hazard sur ses émotions avec les Diables rouges : "L’Euro 2016 comme plus grosse déception"

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Par Alaric Dantine

En 126 apparitions avec l’équipe nationale, Eden Hazard aura vécu de beaux moments mais également des épisodes plus frustrants. L’ancien capitaine de la sélection belge est revenu sur toutes ces émotions au micro de Vincent Langendries.

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Toute histoire a un début et une fin. Celle d’Eden Hazard avec les Diables rouges a commencé dans le froid luxembourgeois en novembre 2008. "Je ne me rappelle pas trop du match mais plutôt d’avoir été appelé pour la première fois par René Vandereycken. J’ai donc connu cette période un peu moins bonne. Mais, ça commençait déjà tout doucement avec des Fellaini, Vertonghen ou Kompany qui étaient là. C’est bien d’avoir connu plein d’étapes avant les bonnes choses" explique l’ancien Lillois. Un début compliqué qui n’est pas sans rappeler une fin pas spécialement plus heureuse. "Je me souviens surtout des supporters lors de ce dernier match face à la Croatie à la Coupe du monde. Ce sont eux qui font tout dans le football. Ils étaient là pour nous soutenir et ils le seront encore dans les prochains matchs" se persuade Hazard.

Sacré Brésil, foutu Pays de Galles

Si la génération dorée belge n’aura rien remporté, ils auront passé les frissons aux supporters belges plus d’une fois. "La plus belle émotion, ça reste le BrésilC’est le genre de matchs qui fait comprendre que c’est pour ça qu’on joue. Malheureusement ça n’arrive qu’une fois ou deux dans une carrière. C’était l’aboutissement de quelque chose. Pour notre génération et les supporters c’est le match qui représente tout. Mais j’espère que les générations futures feront mieux, glisse le Brainois avant d’aborder sa plus grosse déception. C’est le Pays de Galles à l’Euro 2016. On n’avait pas l’expérience mais pour moi c’était la bonne année. En 2018, c’est différent. On perd contre la France, les futurs champions du monde."

Des moments gravés avec Thorgan

Eden Hazard ne jouera plus en équipe nationale mais les Diables rouges ne se retrouvent pas pour autant orphelins de toute la famille. Son frère, Thorgan, continuera d’arpenter les flancs belges. Au risque de manquer à son grand frère ? "Non pas du tout. Je vais continuer à le voir. Et puis, à part la première fois où c’est marquant, un frère devient un coéquipier comme un autre pendant nonante minutes. Mais c’est super d’avoir vécu ces moments-là. Partager ses joies comme son but contre le Portugal. J’ai d’ailleurs presque pris plus de plaisir à le voir marquer contre Portugal que moi marquer dans certains matchs. Ça lui avait permis de sortir un peu de cette image de frère d’Eden" se remémore le Madrilène. Et, Thorgan continuera donc de se dissocier de son frère sous Domenico Tedesco.

Eden Hazard, tête basse, après l’élimination des Diables Rouges face au Pays de Galles lors de l’Euro 2016.
Eden Hazard, tête basse, après l’élimination des Diables Rouges face au Pays de Galles lors de l’Euro 2016. © Tous droits réservés

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