Les premières analyses des particules chimiques dispersées dans l'environnement après l'explosion dans une usine de traitement de déchets en Allemagne mardi, qui a fait au moins cinq décès, sont rassurantes, ont indiqué vendredi les autorités sanitaires.
"Contrairement aux craintes, aucun niveau critique de dioxine et de PCB n'a été trouvé", a indiqué lors d'une conférence de presse Ulrich Quass, responsable au sein du département en charge de la Nature, l'environnement et la protection des consommateurs de la région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Lanuv).
Il a précisé qu'une quantité "non négligeable" de particules étaient retombées dans les environs du site de l'usine Currenta de Leverkusen (ouest).
Mais seuls de "très faibles niveaux de biphényles polychlorés (PCB) et d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) ont été mesurés", a ajouté sa collègue Angelika Notthoff.
De nouveaux résultats la semaine prochaine
D'autres analyses plus détaillées sont encore en cours, dont les résultats sont attendus la semaine prochaine.
D'ici là, les autorités conseillent à la population de cette ville d'environ 165.000 habitants de continuer à observer des précautions : ne pas consommer fruits et légumes du jardin, éviter que les enfants entrent en contact avec ces particules, notamment dans les aires de jeux de la ville.
"Nous ne connaissons pas encore la durée de ces mesures car elles dépendent de l'avancement de l'enquête et nous espérons qu'elle seront courtes", a indiqué M. Quass.
Les mesures de l'air effectuées dès mardi n'avaient pas non plus révélé d'anomalies pour d'autres substances communes aux incendies. Les résidents de Leverkusen avaient dans un premier temps été priés de se calfeutrer.