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Extrême-droite en Italie : le pays "va respecter les règles" européennes, assure Georgia Meloni

La nouvelle première ministre italienne, Giorgia Meloni, réagit lors de la cérémonie de remise des cloches des ministres au Palazzo Chigi à Rome, le 23 octobre 2022.

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Par Belga, édité par Kevin Dero

L'Italie fait "pleinement partie de l'Europe et du monde occidental" a affirmé mardi avec force la nouvelle cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, à la tête du parti post-fasciste eurosceptique Fratelli d'Italia (FdI).

 

Un partenaire fiable de l'Otan en soutien à l'Ukraine

"Machine communautaire"

Elle a assuré que l'approche italienne n'était pas de "freiner et saboter l'intégration européenne" mais de faire mieux fonctionner la machine communautaire, dans son discours de politique générale devant les députés qui doivent voter dans la soirée la confiance à son gouvernement, un vote acquis en raison de la majorité absolue dont sa coalition dispose.

"Chantage" de Poutine

"L'Italie va respecter les règles" européennes, a également assuré Georgia Meloni, même si Rome veut aussi "contribuer à changer celles qui ne fonctionnent pas".

L'UE est "une maison commune pour affronter les défis que les États membres peuvent difficilement affronter seuls", a-t-elle estimé, jugeant que l'UE n'a pas fait assez dans ce domaine dans le passé.

(L'Italie fait) pleinement partie de l'Europe et du monde occidental

 

Georgia Meloni a également promis que l'Italie resterait "un partenaire fiable de l'Otan en soutien à l'Ukraine qui s'oppose à l'agression de la Russie", dénonçant le "chantage" du président russe Vladimir Poutine.

"Céder au chantage de Poutine sur l'énergie ne résoudrait pas le problème, cela l'aggraverait ouvrant la voie à de nouvelles prétentions et chantages et de futures augmentations (du prix) de l'énergie encore plus importantes que celles que nous avons connues ces derniers mois", a-t-elle estimé.

"Aucune sympathie pour le fascisme"

La nouvelle Première ministre italienne Giorgia Meloni, cheffe du parti post-fasciste Fratelli  a catégoriquement nié mardi toute "sympathie" ou "proximité" avec le fascisme.

"Je n'ai jamais eu de sympathie ou de proximité vis-à-vis des régimes antidémocratiques. Pour aucun régime, fascisme compris", a-t-elle affirmé lors de son discours de politique générale devant la Chambre des députés.

Sur le même thème : JT du 24/10/2022

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