La FIA, fédération internationale automobile, a rejeté les deux réclamations portées par l’écurie Mercedes, qui contestait le résultat du GP d’Abou Dhabi, 22e et dernier rendez-vous de la saison, confirmant donc le sacre de Max Verstappen (Red Bull). Le Néerlandais a profité d’une entrée de la safety car dans le 53e des 58 tours de la course pour revenir sur le Britannique et le dépasser dans l’ultime tour, une fois la voiture de sécurité rentrée aux stands.
La première réclamation, selon laquelle Max Verstappen aurait enfreint l’article 48.8 du règlement sportif et dépassé Lewis Hamilton alors que la voiture de sécurité était encore engagée, a été rejetée par les officiels.
"Bien que Verstappen ait, pendant un très court laps de temps, légèrement dépassé Hamilton, il est ensuite revenu derrière le Britannique avant que la safety car ne s’efface", a écrit la FIA dans son rapport.
Mercedes estimait aussi que la voiture de sécurité aurait dû effectuer un tour de plus. Après quelques tergiversations de la direction de course, il a été décidé que les voitures des retardataires placées entre Hamilton et Verstappen devaient s’effacer, facilitant la tâche du Néerlandais, lancé aux trousses du septuple champion du monde. Selon Mercedes, l’article 48.12 fait état d’un tour supplémentaire à effectuer par la safety car après le passage des retardataires, ce qui n’a pas été effectué.
Red Bull a rétorqué que l’article 48.13 stipule que la diffusion du message "safety car in this lap" (voiture de sécurité dans ce tour, ndlr) signifie qu’elle rentrera aux stands à l’issue de ce même tour.
Si la FIA a précisé que la réclamation était recevable, elle l’a aussi rejetée en s’appuyant sur l’article 15.3 du règlement sportif qui confère au directeur de course "l’autorité suprême" quant à l’utilisation de la voiture de sécurité.
À noter que Mercedes a "déposé (son) intention de faire appel" du rejet de sa seconde réclamation.