Le championnat du monde de Formule 1 débarque donc en Azebaïdjan ce week-end pour la 8e manche de la saison 2022. Le tracé de Bakou accueille la discipline pour la 6e fois de son histoire : une course sous l’appellation Grand Prix d’Europe en 2016 avant qu’elle devienne le GP d’Azebaïdjan (l’édition 2020 avait été annulée pour cause de Covid). L’an dernier, c’est le Mexicain Sergio Perez qui s’était imposé emmenant un podium un peu inédit, puisque Sebastian Vettel (Aston Martin) avait terminé 2e et Pierre Gasly (Alpha Tauri) 3e.
Depuis son arrivée dans le calendrier, Bakou fait figure de circuit des extrêmes. D’un côté il représente le deuxième tracé le plus long de la saison (après Spa-Francorcamps) avec ses 6 kilomètres, il propose la plus longue ligne droite de l’année (plus de 2km) permettant d’attendre une vitesse de près de 350km/h (en 2016, Valtteri Bottas avait même été " flashé " à près de 380km/h). Et puis de l’autre côté on retrouve la vieille ville avec une piste parfois sinueuse et le passage le plus étroit de la saison, à peine plus de 7 mètres de large entre les remparts classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Bakou reste donc plus que jamais un tracé urbain mais à l’inverse de Monaco, il offre beaucoup d’opportunités de dépassement et des courses souvent indécises.
Pour mieux apprécier le tracé, Charles Leclerc vous emmène en caméra embarquée dans les rues de Bakou au volant de sa Ferrari.