Auréolé de sa victoire au terme d’un Grand Prix de Monaco dantesque, Sergio Pérez arrive en trouble-fête du duel entre Charles Leclerc et Max Verstappen à Bakou pour le Grand Prix de F1 d’Azerbaïdjan, 8e manche du championnat du monde, où le Mexicain de Red Bull a d’excellents souvenirs puisqu’il s’y est imposé l’an dernier et qu’il était déjà monté sur le podium en 2018 au volant de la Force India.
La Formule 1 a pris ses habitudes en juin sur les rives de la mer Caspienne depuis 2016 avec un circuit urbain au coeur de Bakou, savant mélange de vitesse (plus de 350 km/h au bout d’une ligne droite de 2 km) et de pilotage dans la vieille ville.
Très souvent, les grands prix y ont donné lieu à des courses spectaculaires, à l’image de l’édition 2017 avec trois interventions de la voiture de sécurité, un drapeau rouge et une passe d’armes mémorable entre Sebastian Vettel (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes).
L’an passé, le GP d’Azerbaïdjan n’avait pas failli à sa réputation : Max Verstappen avait été trahi par les pneus de sa Red Bull à cinq tours de la fin. Le Néerlandai était allé percuter le mur, alors que la victoire lui tendait les bras. Lewis Hamilton, son rival pour le titre, n’en avait pas profité pour recoller au classement championnat du monde. Le Britannique avait commis une erreur au moment du "restart" et terminé 15e de la course.
Et c’est donc le Mexicain Sergio Pérez qui avait tiré son épingle du jeu pour s’imposer et empocher son premier succès au volant d’une Red Bull et le deuxième après le GP de Bahreïn à Shakir en 2020 au volant de la Racing Point.
Relégué au rôle d’équipier depuis le début de saison et contraint de laisser passer Verstappen lors du GP d’Espagne, Pérez arrive ce week-end galvanisé par son sacre monégasque et apaisé par le renouvellement de son contrat (prolongé jusqu’en 2024).
"J’adore les circuits en ville, car c’est là où les pilotes peuvent vraiment faire la différence. Bien sûr, c’est plus facile de partir à la faute quand on essaie d’aller à la limite, mais au final, c’est ce qui permet d’aller chercher les dixièmes de secondes nécessaires pour être compétitifs", a estimé le Mexicain de 32 ans.