Moteurs

F1 eSports : Mclaren champion, tout n’est pas joué !

Commencée a un horaire anticipé (Coupe du monde oblige), la dixième épreuve de la saison prenait place sur l’emblématique tracé en huit de Suzuka.
Dans l’optique du titre mondial, Mclaren se présentait en terre nippone avec une solide avance de 151 points, c’est donc sans surprise et au prix d’une course solide de ses deux pilotes.
La structure britannique remporte logiquement une couronne mondiale acquise à la force de stratégies maîtrisées et de qualifications constantes qui ne l’ont jamais fait quitter la première place de la hiérarchie.

Cependant, tout n’était pas gravé dans le marbre pour cette année.

La séance qualificative qui opposait les cinq candidats au titre de champion du monde pilote s’est vue pimentée par la présence d’éléments perturbateurs.
Jarno Opmeer, le moins bien placé du quinté, échouera une nouvelle fois aux portes de la Q2, le pilote Mercedes épaulé par Jake Benham, n’aura pas voix au chapitre ce mercredi.
À l’issue des phases qualificatives, tous ont réalisé la performance de se placer dans le TOP 10.

Mention spéciale à l’Alpine de Patrick Sipos en troisième position derrière une première ligne explosive, Longuet face à Ronhaar.
En embuscade Rasmussen et les Mclaren se doivent de rendre la copie parfaite pour conserver leurs chances respectives de figurer au sommet du classement final.

La course d’une durée de 27 tours se déroule sur un tracé sec et chaud, mauvaise pioche pour Mercedes qui espérait des conditions mixtes pour permettre à Opmeer de se remettre dans le bon peloton.
Les feux s’éteignent et l’Alpine bondit de la deuxième ligne, catastrophe pour Sipos percute Ronhaar et casse son aileron d’entrée de jeu.

Au prix d’un réflexe parfait, c’est le français Longuet qui place son Alfa Romeo en tête suivi par le néerlandais sur sa Haas.

Bereznay sur la seconde Alfa Roméo profite comme son équipier de pneus médiums plus performants.

À mi-parcours, Opmeer dispose d’une avance culminant à quatre secondes. La salve d’arrêts se passe sans faits marquants.

Si ce n’est Rasmussen qui se voit promu troisième du général devant Blakeley et Boroumand.

C’est au que le scénario de la course bascule. Dans un élan de désespoir visant à replacer Opmeer dans le bon groupe, Mercedes donne l’ordre à Benham de retenir un maximum l’ensemble du peloton.

Le Britannique dont c’est le quatrième départ n’a d’autres choix que de s’exécuter.

C’est une série de dépassements exceptionnels, de contacts, qui verront chacun des candidats au titre tenter le tout pour le tout afin de dépasser la Mercedes à la dérive avec des pneus durs à l’agonie.
Si tout le monde parvient à s’extraire de cette situation, Opmeer alors neuvième bute sur les deux Ferrari.

À cinq tours de la fin de course, il percute la monoplace de Fabrizio Donoso, part en tête-à-queue et quitte la session.
Le karma a rattrapé le double champion du monde qui voit l’espoir d’une troisième couronne s’envoler dans le bac à graviers.

Devant, sans aucune contestation possible et avec une stratégie aux petits oignons, résiste a Ronhaar et s’impose. Après Monza et sa pole position, Nicolas renoue avec la victoire. Une bouffée d’air frais pour lui dans une saison difficile.
Direction ce jeudi le tracé d’Interlagos pour le Grand Prix de São Paulo, un tracé toujours en proie à une météo incertaine et des dépassements spectaculaires.

Ils ne sont plus que quatre prétendants au titre final, qui sera sacré ? Nous y verrons plus clair ce soir. La course est à suivre en direct sur Auvio dès 20h30 et dans la nuit sur Tipik.

 

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