Formule 1

F1 : Verstappen fidèle, Alonso voit triple, Leclerc aux fraises… 5 tendances avant le GP d'Azerbaïdjan

Formule 1 - Saison 2023

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Par Maxime Berger

Ce week-end, la Formule 1 reprend ses droits en Azerbaïdjan, à Bakou, après une interruption longue de quatre semaines depuis le Grand Prix d’Australie, à Melbourne.

Trois courses se sont déjà déroulées, dans une saison qui en comptera 23 (jusqu’à Abu Dhabi fin novembre), la possibilité donc de tirer les premières tendances de cet exercice 2023 en F1.

Max Verstappen favori logique

Max Verstappen était le favori en début de saison, ça s’est vérifié très rapidement. Le champion du monde 2021 (avec discussion) et 2022 (sans discussion) possède la meilleure voiture du plateau et reste un des pilotes de pointe. Premier à Bahreïn, deuxième en Arabie saoudite et premier en Australie : c’est pratiquement le sans faute pour le Néerlandais.

Super Max occupe la position de tête au championnat, celle à laquelle il est fidèle, avec 69 unités, contre 54 à son équipier Sergio Perez et 45 à Fernando Alonso (Alpine). Red Bull ne colle pas l’étiquette de deuxième pilote sur le front de Perez, mais c’est tout comme.

Fernando Alonso voit triple, Aston Martin épate

"L’Aston Martin, c’est une Red Bull avec un moteur Mercedes" : la formule a régulièrement été employée depuis le passage de l’ingénieur Dan Fallows de l’écurie championne du monde vers Aston Martin. Le bond en avant parait en tout cas colossal, comme en témoignent les résultats de l’équipe depuis le début de l’exercice.

Troisième lors des trois premières courses : à 41 ans, Fernando Alonso a vu triple jusqu’ici. Et l'Espagnol ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Laisser lui une opportunité, il la saisira. Un peu en retrait, notamment au vu du talent inférieur à celui de son ainé, Lance Stroll a lui récolté vingt points dans sa besace, avec notamment la quatrième place au pays des kangourous.

Du pain sur la planche pour Ferrari… et chez Mercedes

Dans le coup une bonne partie de la saison dernière, Ferrari coule cette fois. L’arrivée de Fred Vasseur à la tête de l’équipe n’a pas (encore ?) eu l’effet escompté. Carlos Sainz Jr sauve un peu les meubles (cinquième place générale à égalité avec Stroll, avec une quatrième position à Bahreïn et une sixième à Melbourne), mais Charles Leclerc est complètement aux fraises. Six unités marquées en trois courses : c’est indigne au vu du talent du pilote monégasque.

La situation est loin d’être rose chez Mercedes, mais l’équipe dirigée par Toto Wolff parvient jusqu'ici à sauver un peu les apparences grâce à la deuxième position de Lewis Hamilton en Australie et la quatrième place de George Russell un peu plus tôt, en Arabie saoudite. Des améliorations sont annoncées prochainement sur la Mercedes, on y verra alors sans doute plus clair sur les possibilités pour cette saison.

Les rookies s’accrochent

Faire son trou en Formule 1 est tâche ardue, nombreux sont les exemples. Le début de saison des trois rookies est malgré tout encourageant. Une douzième place pour Logan Sargeant au volant de la Williams (qu'il semble mieux maitriser que son prédécesseur canadien Nicholas Latifi) à Bahreïn lors de sa toute première course ou encore une huitième position pour Oscar Piastri et sa McLaren en Australie.

Au volant d’une Alpha Tauri moins à l’aise que les saisons précédentes, Nyck de Vries, qui avait séduit lors des piges réalisées l’an dernier, est abonné au ventre mou : quatorzième lors des deux premières courses, quinzième lors de la troisième. Les jeunes loups s’accrochent et c'est très bien ainsi.

Encore du spectacle

Depuis plusieurs saisons déjà, la Formule 1 a retrouvé de nombreuses couleurs. La discipline est suivie, elle peut relancer une certaine expansion (vers les Etats-Unis, avant l’Afrique du Sud ?) et construire, pour 2023, une saison avec 23 courses (du jamais vu).

Les courses sont prenantes et les décideurs de la F1 vont tenter de pimenter tout cela avec une nouveauté sur six courses : plus de séance de qualifications et moins d’essais libres. Une séance qualificative se tiendra pour déterminer l’ordre de départ spécifiquement pour la course sprint. Ce sera le cas en Azerbaïdjan, en Autriche (2 juillet), en Belgique (30 juillet), au Qatar (8 octobre), aux États-Unis (Austin, 22 octobre) et au Brésil (5 novembre).

Les pilotes ne prenaient pas tous les risques lors des courses sprint afin de protéger une position sur la grille en vue de la course du dimanche. Ce ne sera plus le cas, on devrait donc gagner en spectacle.

Formule 1 : image d'illustration
Formule 1 : image d'illustration © AFP or licensors

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