Les chiffres de contamination au coronavirus s’envolent, et avec eux, le nombre de tests PCR à analyser par les laboratoires.
A Fernelmont, le laboratoire Luc Olivier traite chaque jour de milliers de tests PCR. "Si ça continue comme cela, fin de semaine, nous serons à saturation, c’est sûr et certain", explique Sandy De Spiegeleer, le directeur du laboratoire. "On va arriver de nouveau à des délais de communications des résultats des tests PCR qui dépassent 24 heures, et je ne veux pas arriver à cette situation ! Mais dans ce cas de figure là, je veux pouvoir faire la distinction entre les tests réalisés par des personnes malades et ceux réalisés pour pouvoir aller au restaurant ou voyager. Je veux d’abord être là pour les gens qui sont vraiment malades."
Aujourd’hui, la raison qui pousse un patient à se faire tester est très peu souvent connue par le laboratoire qui reçoit le test PCR. Impossible donc pour l’instant de choisir quels tests faire attendre plusieurs heures supplémentaires en cas de manque de moyen pour tout faire dans les temps.
"Les capacités d’analyse de tests PCR au quotidien ne sont pas extensibles à l’infini", souligne le directeur du laboratoire Luc Olivier qui a énormément grossi ses équipes depuis le début de la crise. Il va même plus loin dans son raisonnement :"On a besoin d’une adaptation de la stratégie du testing, parce qu’aussi non, on ne va jamais s’en sortir". Une manière de dire entre les lignes pour le directeur, que les tests pour personnes non-vaccinées qui veulent valider leur Covid Safe Ticket pour quelques heures ne sont peut-être plus aujourd'hui la priorité.