Face à ce constat, les villes et communes serrent la vis. Pour sanctionner les citoyens qui ne respecteraient pas les règles de propreté publique, la Ville de Charleroi a décidé de s’équiper de caméras mobiles placées aux lieux les plus problématiques. 450.000 euros ont été déloqués. "Si les caméras sont fixes, cela ne ferait que déplacer le problème. On veut donc faire passer le message qu’à tout moment, il est possible d’être filmé", explique Mahmut Dogru, échevin de la propreté publique à Charleroi.
Du côté de Mons, les autorités se sont aussi équipées de deux caméras mobiles. Elles ont aussi renforcé les contrôles. 13.000 sacs ont été contrôlés lors des trois derniers mois. 350 amendes ont été dressées. "Cela peut aller de la centaine d’euros à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Il faut aussi savoir qu’à Mons, en plus de l’amende, on fait aussi payer le ramassage, c’est-à-dire payer le travail des ouvriers qui ont dû aller nettoyer les crasses que les malotrus ont laissées", explique l’échevine de la propreté à Mons, Charlotte De Jaer.
Pour éviter d’en arriver là, la Ville de Mons mise par ailleurs sur la prévention. Elle tente aussi d’identifier les endroits les plus problématiques. "Dans certains endroits, on a toutes les semaines un gros dépôt. Face à cela, on regarde dans quelle mesure on peut fermer tout simplement ces endroits à la circulation. C’est ce que l’on va faire très prochainement à Nimy", précise-t-elle.