Présent sur le pourtour de la Méditerranée et la côte Atlantique, "l’arbousier est très résistant grâce à son système racinaire très profond", explique Stéphanie Singh, ingénieure forestière en charge de la forêt et de la transition énergétique au Parc naturel régional (PNR) de la Sainte-Baume, dans le Var.
"Il permet au sol d’être maintenu, notamment au passage d’un incendie."
Une propriété utile pour un parc composé à 70% de forêts "soumises à de gros enjeux climatiques" et qui a engagé, avec le soutien de l’Union européenne, "une démarche de valorisation" de l’arbousier.
Pouvant atteindre trois à quatre mètres de haut, l’arbuste trapu et "pyrophile" (qui aime le feu), selon le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), repoussait ainsi dès la fin de l’été parmi les cendres de l’incendie de la Teste-de-Buch (Gironde), où 7000 hectares de forêt sont partis en fumée.
"C’est un arbuste qui se régénère très vite", atteste Mme Singh, depuis les hauteurs du bois de la Lare à Auriol (Bouches-du-Rhône), un des sites où le PNR a organisé sa récolte automnale d’arbouses, les fruits de l’arbousier.