Comme chaque semaine, nous avons profité d’un Facebook Live pour préfacer la traditionnelle Tribune et revenir sur la dernière journée de Pro League. Au programme donc, le conte de fées de l’Union qui se poursuit, la belle prestation d’Anderlecht contre Charleroi, le groupe des Diables rouges au prochain Mondial qatari mais aussi le futur du Standard sous la houlette des nouveaux investisseurs. Avec, comme invité, Benjamin Deceuninck.
Questionné sur le titre de championne de saison régulière de l’Union Saint Gilloise, notre présentateur n’a évidemment pas tari d’éloges pour évoquer ce promu qui n’en finit plus de surprendre les observateurs : "Ce titre est archi mérité. Ils sont en tête de tous les classements : meilleure attaque, meilleure défense, le plus de clean-sheets, le meilleur buteur donc ils sont vachement impressionnants. Ce qu’ils ont fait face au Standard, et sportivement et mentalement, ça augure de bonnes choses. J’avais eu la chance de commenter leur premier match de la saison face à Anderlecht. Je les connaissais peu. Ils ont gagné 1-3 à Anderlecht et je me suis déjà dit à ce moment-là que ce n’était pas un hasard cette victoire, ce n’était pas qu’un coup. Il y avait quelque chose de solide dans cette victoire. Ils avaient gagné 1-3, comme dimanche face au Standard. Donc symboliquement, le premier et le dernier déplacement de la saison sont deux victoires face à Anderlecht et le Standard, ça résume bien la saison" explique Benjamin Deceuninck.
Une victoire face à un Standard combatif pendant 45 minutes mais finalement asphyxié après la pause. Un match à l’image de la saison des Rouches, décevante et finalement sans vraie saveur : "On a senti que le Standard avait mis beaucoup d’envie en 1e mi-temps. Certains joueurs avaient envie de se montrer, les nouveaux investisseurs étaient présents en tribunes. C’était le dernier match à domicile, ils voulaient respecter leur public, il y avait près de 20.000 personnes. Donc dans l’investissement c’était bon mais ils n’ont pas tenu sur la longueur. L’Union était un cran au-dessus. L’Union taille patron, c’est vraiment ça. Le Standard, c’est trop court dans tous les domaines, on sent que mentalement dès qu’il y a un contre-coup, tout s’effondre. Physiquement ce n’est pas au point, certains joueurs ne sont plus vraiment concernés. Il va falloir reconstruire et ça va prendre un peu de temps.