La Juventus a pris une bonne bouffée d’air frais dimanche soir en s’adjugeant le derby d’Italia face à l’Inter (2-0). Eliminée avec déshonneur de la Ligue des Champions et peu convaincante depuis le début de la saison, la Vieille Dame a enfin offert une satisfaction à des supporters dépités face à la qualité du jeu proposé sous la direction de Massimiliano Allegri cette saison.
Ce succès très fort pour la symbolique face aux rivaux de toujours permet aux Turinois de retrouver des ambitions au classement de la Serie A. Grâce à cette 4e victoire consécutive en championnat, la Juventus monte à la 5e place avec 25 points, à 10 du leader Naples certes, mais seulement à 4 longueurs de la 2e place occupée par l’AC Milan. L’Inter est quant à lui 7e avec 24 points, un de moins que la Juventus.
C’est donc la soupe à la grimace du côté des Nerazzurri ce dimanche soir. Toujours privés de Romelu Lukaku – qu’ils retrouveront après la trêve mondiale – les hommes de Simone Inzaghi avaient pourtant dominé les débats au Juventus Stadium lors d’une première mi-temps bien négociée. Edin Dzeko et Nicolò Barella se sont montrés maladroits devant le but et n’ont pas exploité cette supériorité.
Ainsi, au retour des vestiaires, la Juventus a exploité sa première frappe cadrée du match. Remontée de 40m balle au pied de Filip Kostic, centre au premier poteau pour Rabiot et 1-0 pour une Juventus cynique. Un véritable coup de massue pour l’Inter, incapable de réagir.
Attentifs en défense, les hommes de Max Allegri ont tout fait pour se mettre à l’abri dans les minutes suviantes. Servi sur corner par Kostic, Danilo a pensé faire 2-0 avant que le VAR n’annule sa reprise de volée victorieuse (63e). Il a donc fallu attendre la 84e et un but de Nicolò Fagioli – le 2e en 2 matches – pour assister à la délivrance de tout un stade. Encore une fois à l'assist, Filip Kostic s'est montré à nouveau déterminant.
Complètement groggy, l’Inter a échappé à l’humiliation en fin de match suite à un face à face manqué par Federico Chiesa, rentré après une longue blessure et de retour aux affaires… comme – peut-être – la Juventus.