A la clé ? Des chiffres qui témoignent de la propension des consommateurs à acheter toujours plus d’articles de qualité moindre sans forcément les porter, avant d’être tout simplement jetés. Vestiaire Collective précise que trois articles de fast fashion sur cinq finissent à la décharge, pour finalement atterrir sur le continent africain.
La plateforme a pris la décision radicale de rompre avec les marques concernées.
Le tout porté par le hashtag #saynotofastfashion, qui vient accompagner les vidéos postées sur ses réseaux sociaux.
Cette entreprise ne devrait pas se faire en un jour, comme l’a expliqué Vestiaire Collective à FashionUnited. Il s’agirait pour la plateforme de seconde main de bannir une première liste de marques de fast fashion parmi lesquelles Shein, Asos, Boohoo, Missguided, Nasty Gal, Pretty Little Things ou encore Topshop, entre autres, qui sera complétée dans un second temps. Et effectivement, il n’est plus possible de trouver les articles des marques précitées sur la plateforme, contrairement à d’autres, dont H&M et Zara, qui sont – pour le moment – toujours répertoriées.